Rexmundi

Ou du moins je l'espère pour elle car avec l'apparition de ces vidéos nous progressons encore d'un cran dans tous les tortures et supplices qui sont administrés à cette jeune fille allemande. C'est vraiment du pur et dur bdsm sans concession à tel point qu'à l'époque le tenancier d'un des établissements spécialisés que je fréquente préfère me proposer les cassettes directement à la vente plutôt que d'en monnayer la projection dans son sex-shop. Il est vrai que le spectacle du dressage de cette esclave est réservé aux connaisseurs et à déconseiller aux âmes sensibles. Mais ce qui est tranquilisant c'est la longévité des aventures de Kirsten ce qui d'une part peut nous rassurer sur son état de santé et d'autre part laisse à penser que  la belle est une authentique masochiste.

Ayant enfin atteint l'age de la majorité je peux dès lors fréquenter des petites boutiques spécialisées qui à l'époque sont les seules à vous permettre de regarder des vidéos bdsm. Bien entendu nous en sommes encore format vhs et au bon vieux magnétoscope. Mais comme j'ai toujours voulu être raccord avec la technologie je fais rapidement l'acquisition de deux de ces merveilleux appareils. Comme certains sex-shops pratiquent la location il me devient assez facilement possible de copier les cassettes et c'est ainsi que ma collection commence. C'est aussi de cette façon que je fais la connaissance de Ulrike. Pur produit de la domination masculine allemande cette jeune fille se révèle au fur et à mesure des épisodes être une remarquable esclave. Avec en permanence cet air de chienne battue qui la caractérise elle subit avec constance les supplices les plus douloureux sous la tutelle de celui qui semble être son maître et de tous ceux ou celles à qui il veut bien la prêter. Quelques belles scènes d'anthologie déjà très poussées pour l'époque que vous pouvez toujours retrouver mais dont la qualité reste un peu aléatoire pour nos critères d'aujourd'hui.

C'est l'été mille neuf cent soixante quinze et le moment de la sortie en salle du film Histoire d'O. Je ne suis toujours pas majeur et par une ironie du sort j'habite juste à coté du cinéma de mon quartier qui va projeter ce film pendant un certain temps. Je passe donc tous les jours devant les affiches qui semblent me narguer mais jamais je ne vais me risquer à essayer de tromper la vigilance de la caissière. La curiosité et la tension sont à leur comble lorsque je surprend une conversation entre des adultes de ma famille qui ont été voir le film et qui le commentent chacun à sa façon. Je tiendrai ma vengeance plus tard car aujourd'hui je possède toutes les versions existantes de ce qui va devenir un fim culte.